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ville devanves - Page 7

  • 40 ANS CETTE ANNEE POUR L’AMICALE DES PERDS NOIRS DE VANVES

    L’amicale des Pieds Noirs de Vanves célèbre ses 40 ans soixante ans après leur arrivée en France et à Vanves, en ce dernier trimestre de l’année 2022. Lors de son assemblée générale dimanche dernier, suivi d’un barbecue. Jean Claude Abecassis son président a rappelé cet anniversaire  qui coincide avec les 60 ans des accords d’Evian, mais surtout avec une forte avancée dans la reconnaissance officielle des événements de la rue d’Isly à Alger, où des français ont tiré sur des français, et les massacres  d’Oran qui ont marqué le mois de Juillet 1962, c’est-à-dire bien après le cessez-le-feu que beaucoup d’anciens pieds noirs attendaient, sans parler des Harkis avec des déclarations et des gestes forts du président de la République, avec l’instauration d’une journée nationale de la mémoire pour les harkis chaque 25 Septembre. Elle célébrera cet anniversaire le 4 Décembre par un grand couscous à l’Harissa animé par Pierre Meige

    Il a fallu 20 ans pour réussir notre insertion sociale et surtout psychologique. Mais la nostalgie et le souvenir encore très vivaces ont largement contribué à la naissance de notre amicale grâce à la volonté de quelques personnes très attachés à pérénniser la culture du pays qui nous avait tant donné» témoignait Jean Claude  Abecassis à l’auteur du blog voilà quelques années en rappelant le nom de ses fondateurs qui ont, pour certains, exercé des fonctions municipales dans les années 80 et 90 : Rolande Rivail présidente de 1982 à 1997 (adjointe au maire chargée des affaires sociales), Emile Fernandez (adjoint au maire chargé du logement),  René Selva (adjoint au maire chargé des anciens combattants et du cimetière), André et Claude (qui a été conseiller municipal)  Benguigui, Monique Abecassis. «20 ans avaient été nécessaires pour nous retrouver, nous rappeler, nous rapprocher et enfin, évoquer avec une certaine distenciation, mais avec beaucoup d’émotions, les bons et les mauvais moments passés de l’autre côté de la méditérranée ».

    Sa première manifestation fut l’assemblée générale du 21 Mars 1982,  suivi par le premier méchoui le 8 Mai 1982 à Orvilliers sous la pluie, suivi par d’autres qui se sont déroulé à Biévres dans la propriété de la ville d’Issy les Moulineaux, et maintenant sur le terrain de la section pétanque (sur la photo), mais aussi par des galettes des rois qui avait réuni plus de 200 personnes la première fois en 1983. Avec sa participation au Forum des associations où elle offrait toujours le thé à la menthe, en organisant une merguez party à midi. Elle  partage depuis longtemps son stand avec la LICRA et pour cause, car en  avril  1984, ses responsables avaient décidé de donner naissance à une section  de la LICRA avec le soutien de Didier Morin, alors Maire adjoint de Gérard Orillard, Eric Garcia ayant été son premier président, Monique Abecassis actuellement qui s'apprête à passer le relais lors de son AG le 11 Octobre prochain

    Cette amicale des Pieds Noirs  ne s’est pas arrêté là, en ayant partagé beaucoup de manifestations avec son homologue de Levallois, méchoui, et dîner débat….Le milieu des années 1990 a été très dure pour cette amicale qui a vu disparaitre l’un après l’autre ses fondateurs alors que  les rangs de cette association se clairsemaient, mais elle a toujours tenu la coup grâce à la mobilisation de ceux qui ont pris le relais, le couple Abecassis, Monique et Jean Claude,  l’épouse d’Emile Fernandez, beaucoup d’amis qui ont rejoint cette amicale, comme les couples Landois, Lacomére, Judde.. avec beaucoup de sympathisants maintenant, car beaucoup d’anciens ont disparus, et  en traversant malgré tout cette pandémie qui ne les a pas éloigné les uns des autres

    Son président espère reprendre  ses rendez-vous qui ont marqué le sadhérents comme des conférences qui ont rappelés beaucoup de souvenirs, comme ce fut le cas avec  Edgard Attias qui raconté l’arrivée de l’eau douce à Oran, Michéle Salva qui a fait un exposé sur la présence française en algérien, ou la projection des films au théâtre Le Vanves … Lors de ces réunions, lorsqu’on les interroge, même 60 ans après, ces derniers témoins, beaucoup vouent une admiration sans borne à la ville de Vanves. Tout simplement parce que voilà 60 ans, son maire de l’époque, René Plazanet a ouvert ses bras, malgré beaucoup de difficultés, et a logé beaucoup de familles dans l’îlot des Chariots qu’il avait fait construire  et  dans d’autres immeubles de la ville, grâce à M.Halimi, maire adjoint qui  s’était beaucoup démené à l’époque pour leur trouver un logement comme se le rappellent encore les anciens. Ce qui explique la forte présence d’une communauté pieds noirs à Vanves

  • VANVES ET LE COVID-19 : Les Franciliens fortement affectés, mais de façon inégale

    A un moment où le bilan s'éleve à plus de 99.135 morts dans l’hexagone depuis le début de la crise selon Santé Publique France, et où la barre du million de décès a été franchie en Europe, fortement commenté dans les médias et la presse écrite, 10 pages dans Le Monde de Jeudi,  l’Institut Paris Région penché s’est justement sur la mortalité dû au Covid-19 dans notre région : «Avec 11 300 décès supplémentaires lors de la première vague du printemps 2020 (11 Mars -10 Mai 2020), cette crise sanitaire a remis sous le feu des projecteurs les fortes disparités et inégalités socio-spatiales des territoires face à la mortalité : +110 % d’augmentation de la mortalité en Seine-Saint-Denis lors de la 1ére vague, +74 % d’augmentation de la mortalité dans l’Essonne lors de la 2e vague, fin 2020» explique cet organisme régional dans un article publié sur son site internet couplé avec un autre qui explique que, dans le même temps, l’exception francilienne en matière de naissance : «Avec environ 80 000 naissances de plus que de décès en 2020, -  près de 172 000 naissances pour un peu plus de 92 000 décès en 2020  - l’excédent naturel francilien fait de plus en plus figure d’exception en Europe comme en France. Son niveau reste élevé, en dépit de la baisse de la fécondité et des naissances, mais aussi de la pandémie de Covid-19 qui a particulièrement frappé l’ÎDF»

    La première vague a été particulièrement virulente avec 11 300 décès supplémentaires en IDF par rapport à ceux comptabilisés sur la même période au cours des cinq dernières années. La région a connu une hausse de 79 % des décès, contre 48 % dans la région Grand Est et 22 % pour l’ensemble de la France. Le nombre de décès lors de la première vague a même presque doublé (+97 %) chez les Franciliens âgés d’au moins 75 ans. Lors de la deuxième vague, entre septembre et fin décembre 2020, le nombre de décès en IDF a augmenté à nouveau (+18%) , sans atteindre les niveaux observés durant le premier confinement. Pour autant, l’épidémie est loin d’être terminée et sa trajectoire peut encore surprendre. En mars 2021, l’ÎDF  était une nouvelle fois brutalement touchée par une troisième vague, sans avoir éprouvé un reflux important des cas de la deuxième vague en janvier et février.

    Si tous les départements franciliens ont vu leur nombre de décès augmenter pendant le premier confinement, la Seine-Saint-Denis a été la plus touchée, puisque les décès ont plus que doublé par rapport aux cinq années précédentes (+110 %). Dans les autres départements, le progressions ont aussi été très conséquentes :  +92 % dans leVal d’Oise, +85 % dans les Hauts de Seine,  et +84 % dans le Val de Marne.  Quant au début de la deuxième vague, il a frappé plus fortement l’Essonne (+74%), les Yvelines (+67%)  et le Val-d’Oise  (+63 %). En revanche, au cours de cette période (septembre-décembre) un recul de la mortalité a été observé dans les Hauts-de-Seine (-13 %) et en Seine-et-Marne (-10 %).

    Les fortes disparités de surmortalité en période de Covid-19 décrites sont le reflet d’inégalités socio-spatiales de santé largement connues, documentées et particulièrement marquées en région ÎDF. «Il est aujourd’hui démontré que le risque de développer une forme sévère de la Covid-19, voire d’en décéder, est fortement lié à l’âge, au sexe, mais aussi aux maladies chroniques préexistantes, telles que l’hypertension, le diabète ou l’obésité. Il dépend par ailleurs de facteurs comme la taille des ménages et les conditions de logement, qui augmentent le risque de transmission du virus au sein d’un même foyer. La situation professionnelle est également discriminante : au printemps 2020, plus de 765 000 «travailleurs clés» franciliens n’ont pu être confinés du fait du caractère indispensable de leur activité. Il s’avère que la plupart de ces facteurs touchent particulièrement les populations les plus défavorisées et, par là même, les territoires où elles résident en majorité» a-t-il constaté. C’est en Seine-Saint-Denis que la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée (18 % en 2017), «La pandémie de Covid-19 risque de conduire à une aggravation des inégalités socio-spatiales de santé préexistantes »

  • L’ANNEE SAINT JOSEPH CELEBREE AUJOURD’HUI ET DEMAIN A VANVES

    L’Eglise de Vanves comme le diocése des Hauts de Seine et la plupart en France, célébre Saint Joseph tout simplement parce que c’est le 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme «patron de l’Église universelle». En effet un siècle et demi plus tôt, le 8 décembre 1870, Pie IX officialisait cette proclamation par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, Quemadmodum Deus où  était fixée la date de sa célébration au 19 mars.

    Pére putatif du Christ, il jouit du rang d’un Saint dans l’Eglise Catholique romaine,  il apparait comme le «patron des péres», célébrée différemment d’un pays à l’autre, d’une religion à l’autre. En Italie, depuis le Moyen Âge, on célèbre les pères de famille le 19 mars, jour de la saint Joseph, comme en Espagne et au Portugal, pays encore très empreints de la tradition catholique. Cette fête est célébrée comme un jour de commémoration pour la Communion Anglicane et comme une fête ou un festival au sein de l'Église Luthérienne. ... Le 19 mars fut le jour dédié à Saint Joseph dans plusieurs calendriers Occidentaux à partir du XIe siècle. Cette coutume fut créée à Rome en 1479

    A Vanves, cette fête de la Saint Joseph sera célébrée par une messe à 12H Chez les Bénédictines et à 12H15 à Saint François d’Assise, une conférence à 20H45 sur Zoom,  du diacre Guillaume Leclerc sur Allez à Joseph et vous trouverez Jésus vendre » sur https://us02web.zoom.us/j/84846935965?pwd=dER3S2YyM3JnWVNlc3FIVVZmRjY3QT09 - ID de réunion : 848 4693 5965 - Code secret : 116072 et le ledemain par une marche de Saint Joseph pour les péres de famille après une messe d’envoi à Saint Remy, vers Montmartre et le Sacré Coeur